Bien que l'équipe nationale soit rentrée en Algérie après une Coupe du monde plus ou moins honorable, elle continue de faire l'actualité en Afrique du Sud, avec une flopée de coaches reconvertis en consultants pour les chaînes primo-détentrices des droits de retransmission, et qui n'ont pas hésité à faire des offres de services parfois même en direct. Il en est ainsi de l'Argentin José Pekerman qui a même affirmé, selon certains confrères, un contact de la part de la FAF pour prendre la succession de Saâdane. La réponse du boss de la FAF, Mohamed Raouraoua, n'a pas tardé, puisqu'il est allé jusqu'à dire que «si Pekerman a vraiment déclaré cela, c'est un menteur, car jusqu'à maintenant, nous n'avons pas encore fait le bilan de Saâdane pour ensuite entériner une décision pour sa succession qui sera discutée en temps voulu». Pour l'instant, le boss de la FAF ne veut pas prendre de décision hâtive et veut avoir tout son temps pour décider ou non du départ de Saâdane, dont certains réclament le maintien pour continuer son labeur, insistant sur l'aspect stabilité de cette équipe nationale qui a de l'avenir. D'autres, par contre, jugent que Saâdane est trop fatigué et qu'il a besoin de repos et, qu'au vu de son âge, il ne peut plus prendre les destinées de l'EN, bien qu'un poste en tant que directeur technique national soit le plus approprié pour lui, afin de continuer son travail à la tête de la sélection tout en injectant du sang neuf. Dans les milieux avertis de la presse à Johannesburg, le coach de l'EN reste encore d'actualité, puisque tous les entraîneurs consultants qui sillonnent les coulisses des plateaux de télévision semblent lorgner la succession de Saâdane, car les techniciens sont unanimes à dire que la pâte est là, il suffit juste de continuer à accompagner cette équipe talentueuse dans sa maturité. Preuve en est que les joueurs de l'EN sont tous de grande qualité, et beaucoup y voient un gage d'avenir pour de bons résultats. Apparemment, le boss de la FAF ne veut pas se précipiter et refaire les erreurs de Leekens et autres Waseige qui lui ont porté préjudice dans le passé, et veut étudier soigneusement toutes les propositions qui tombent chaque jour sur son bureau. De mémoire, jamais l'équipe nationale n'a a connu un tel engouement pour le poste de sélectionneur national. Pour l'heure, Raouraoua va d'abord rencontrer Saâdane pour un bilan et pourquoi pas le relancer pour un autre contrat, et puis les opportunités ne manquent pas pour décider de l'identité du nouvel entraîneur national. De Johannesburg