Un coup de soleil n'est rien de moins qu'une brûlure et non un «bobo» à prendre à la légère ! Comment le soigner ? C'est souvent après une longue journée de plage qu'un «joli coup de soleil», que vous pensiez pourtant éviter, puisque vous aviez soigneusement tartiné votre enfant de crème solaire, survient. Seulement voilà, même avec un indice de protection 50, une crème reste un filtre et non une barrière infranchissable pour les UV. Et elle ne devrait servir qu'à compléter l'indispensable tenue de protection : chapeau à larges bords (pour bien protéger les oreilles et le cou), lunettes et tee-shirt. - Brûlure du premier degré : la peau est rouge, «érythémateuse», sensible. Les couches supérieures de l'épiderme souffrent d'un «trop plein» de soleil, vécu comme une agression. Premier geste : déshabillez votre enfant et plongez-le dans un bain tiède limite «froid». Le lait après-soleil est inutile. Pour refroidir la brûlure, tartinez le coup de soleil de crème grasse, type Biafine. Laissez la peau «boire» la crème et remettez-en une couche ! Pensez aussi à donner du paracétamol à votre enfant, pour atténuer la douleur. - Brûlure du second degré : caché dans un ciel nuageux ou réfléchi par l'eau de la piscine, le soleil a sévi sans que vous vous en aperceviez ! Quelques heures après l'exposition, de petites bulles, parfois même des cloques (à ne surtout pas percer), apparaissent et la douleur est très vive. Passez la peau sous un filet continu d'eau froide pour refroidir la brûlure, donnez lui du paracétamol (dosage pédiatrique) et consultez le médecin. Les coups de soleil peuvent, en effet, être accompagnés d'une insolation. Surtout, ne réexposez jamais votre enfant avant sa complète «guérison», c'est-à-dire avant que la rougeur n'ait totalement disparu. Par la suite, appliquez son écran solaire au moins une demi-heure avant de sortir (en insistant sur les zones fragiles que sont la nuque, le cou, le coup de pied et les oreilles) et surtout, ne lui enlevez plus son tee-shirt.