Les cybercafés de Tazmalt (85 km de Béjaïa) vivent au rythme des connexions et des déconnexions. Impossible pour un internaute de surfer pendant des heures sans qu'une interruption dans le réseau ne survienne. Samedi dernier, c'était la coupure totale sur le réseau qui a duré de 10h à 17h. Les cybercafés étaient désespérément vides. Parfois pour envoyer un simple e-mail, il faut s'arracher les cheveux de rage et attendre de longues minutes pour acheminer le courriel vers sa destination tellement la connexion est lente. Ce n'est pas un hasard si le pays est classé 128e au rang mondial des débits de l'internet. Chez nous, nous sommes encore à l'âge de pierre de l'internet. Cette incurie se paye cher ici à Tazmalt. Que la connexion soit lente ou rapide, les tarifs sont toujours les mêmes. Passer 10 minutes ou une demi-heure à attendre que l'e-mail soit envoyé, cela se paye sans discussion. Des gérants de cybercafés malhonnêtes calculent le temps passé par l'internaute dans le cybercafé et non pas la connexion. Une ruse de plus-value pour eux et dégoûtante pour les surfeurs. Heureusement qu'ils ne sont qu'une minorité, autrement... Enfin pour payer c'est toujours cash et chiffre rond. Si vous vous connectez, par exemple pour 27 DA vous en payez 30. Autant de pratiques qui n'honorent pas les cybercafés.