Au lendemain de la tenue du 6e congrès ordinaire du Syndicat national autonome des personnels de l'administration publique (Snapap), l'aile opposante refait surface et affirme que ce congrès, à l'issue duquel M. Felfoul a été réélu, n'a pas d'assises juridiques, puisque «le mandat de ce dernier a expiré fin 2009». Les non partisans de M. Felfoul comptent ainsi introduire l'affaire en justice pour prouver la non-légitimité du «pseudo-congrès». Une conférence de presse est prévue aujourd'hui au forum d'El Moudjahid, où il sera question de clarifier l'amalgame qui existe au sein du syndicat et annoncer, par la même occasion, les décisions de la commission chargée, selon Abd El Moumen Abd El Hadi, de gérer le Snapap jusqu'à l'organisation du congrès ordinaire. Il affirme dans le même cadre que le mandat de M. Felfoul a expiré à la fin 2009, mais «il a réussi à créer un bureau parallèle et à faire avorter le congrès qui devait se tenir en novembre 2009 pour des élections transparentes». Selon la même source, les contestataires à la politique de Felfoul constituent plus des deux tiers de l'ensemble des adhérents du syndicat. C'est ce qui leur a donné le droit, suivant l'article 21, de créer une commission chargée de gérer le syndicat en attendant la préparation du congrès ordinaire. Ils décident donc de ne ménager aucun effort pour faire respecter la loi et imposer des élections honnêtes et en finir avec la déstabilisation de l'organisation syndicale qui persiste depuis des mois. De son côté, Khemis Ali, vice-président de l'Union nationale de la santé Snapap, affirme que la deuxième aile est constituée d'une dizaine d'ex-militants, exclus par leurs propres wilayas, lors d'un congrès précédent. Il y a lieu de rappeler que le secrétaire général du Snapap, M. Felfoul, a été reconduit à son poste lors du 6e congrès ordinaire organisé mercredi à Chéraga. Les congressistes présents ont à l'unanimité renouvelé leur confiance à M. Felfoul et ont exprimé leur satisfaction quant aux acquis enregistrés dans différents secteurs durant son mandat.