Le tribunal de Sidi M'hamed a traité hier une affaire de vol, escroquerie, faux et usage de faux, détournement de véhicules et association de malfaiteurs. Les 6 inculpés détenus, B. O., transitaire, D. K., El. A. inspecteur vérificateur en douane, B. H. agent d'exécution, B. A. L. et H. S. D. employés, sont accusés de complicité. Ces dernier ont ramené une voiture de marque Mercedes ML de Belgique sans papiers. La voiture serait rentrée au port d'Alger illégalement car elle n'est inscrite sur aucun réseau. Chacun des inculpés a nié les faits qui lui étaient reprochés. B. O. a déclaré qu'il n'avait rien à voir avec cette affaire de voiture, il est spécialisé dans les conteneurs. Il n'y a ni son cachet ni sa signature sur les papiers. Son mot de passe a été utilisé à 7h45 alors que le travail commence à 8h30. Le trafic peut être lié à un certain B. N., qui travaillerait en leur faveur. Il a même déclaré qu'il ne connaît aucun des douaniers inculpés dans cette affaire ni de près ni de loin. D. K. a déclaré qu'il est responsable des impôts au port d'Alger, section voyageurs, donc il n'a rien à voir. Il ne peut signer aucun document sans être payé. Concernant ce dossier, il a déclaré qu'il n'était pas au courant et se demande comment le dossier n'est pas dans les archives. Il a ajouté que ce document est passé secrètement en ajoutant une somme de 5000 DA par H. K. Ce dernier est inspecteur principal responsable de ces affaires. El. A. a déclaré qu'il est inspecteur des douanes au port d'Alger et que chaque inspecteur a son propre cachet et son mot de passe de micro-ordinateur. Il rédige la décision et fait deux copies, l'une reste à son niveau et la 2e, il la remet à H. S. D., l'agent réceptionniste des documents qui marque toutes les données sur un registre spécial et enregistre les données sur micro. Donc il n'a rien à voir dans cette affaire. B. H. a nié les faits en déclarant qu'il a reçu la somme de 90 millions de centimes et n'a pas pris en considération le cachet des douanes car il reçoit pas mal de dossier chaque jour. H. S. D. a nié les faits et a dit qu'il reçoit juste les documents des transitaires, met son cachet et mentionne le nom de l'inspecteur chargé de trier le dossier. Les témoins ont essayé de prouver les réalités des faits. Les avocats des inculpés ont essayé de prouver l'innocence de leurs clients. Le procès a duré toute la journée d'hier. Nous publierons les conclusions dans notre prochaine édition.