Les deux chambres du Parlement ont clôturé jeudi les travaux de la session de printemps, et ce, lors d'une séance plénière chapeautée par Abdelkader Bensalah, président du conseil. La cérémonie s'est déroulée en présence du président de l'Assemblée populaire nationale (APN), Abdelaziz Ziari, du Premier ministre Ahmed Ouyahia et des membres du gouvernement. En marge de cette rencontre, plusieurs ministres ont intervenu sur des sujets liés à l'actualité nationale. M. Bensalah a affirmé dans son allocution que «l'ensemble des textes, adoptés par le Parlement lors de cette session, sont venus en accompagnement des efforts de l'Etat pour le développement et la consolidation de l'arsenal juridique». Il a surtout abordé le retard accusé dans l'adoption des lois et leur nombre réduit, selon lui, «cela est dû au fait que le Parlement à eu à travailler avec deux gouvernements successifs». Bensalah a évoqué l'ensemble des textes adoptés par la chambre haute du Parlement et leurs objectifs à l'instar du code maritime, des lois sur l'expert-comptable, de la concurrence et celui ayant trait aux modalités de l'exploitation des terres agricoles, propriété de l'Etat. A ce sujet d'ailleurs, le président du Conseil de la nation a indiqué que cette loi vise à protéger ces terres agricoles de tout détournement. D'autre part, il a salué l'adoption de la motion spécifique à la loi organique des fonctionnaires et cadres du Parlement qui représente, a-t-il dit, «un acquis pour l'ensemble des travailleurs de cette institution». De son côté, M. Ziari a mis en évidence la mission de contrôle des parlementaires dans le suivi de l'exécution du programme présidentiel. «L'importance particulière qu'accorde l'APN à la notion de contrôle parlementaire traduit son souci de veiller à la mise en oeuvre des dispositions adoptées pour une stricte application des lois et de ce qu'elles comportent comme objectifs», a-t-il indiqué. Il a fait remarquer que «cette option de contrôle relève de la bonne gestion et de la sagesse du chef de l'Etat qui a épargné notre pays des charges supplémentaires et des conséquences financières ayant freiné sa croissance économique pendant une longue période».