L'Algérie, qui regorge de sites et monuments classés et à classer, est en fait un immense musée mais des décisions sont à prendre pour réaliser ce rêve. La nature et les civilisations passées par notre territoire à travers les siècles ont fait de l' Algérie l' un des pays les plus riches en matière d'archéologie, de sites naturels, de grottes, de lacs et de maisons classées ou à classer. En effet, toutes les régions et toutes les villes de notre pays regorgent de sites, de parcs, de monuments ou de maisons à restaurer et à mettre en valeur. Malgré tout ce qu'on raconte, le parc naturel d'El Qala, qui a été classé par l'Unesco, n'attire ni les touristes étrangers ni les Algériens. Même constat pour les parcs de Belezma, Chréa, Theniet El Had, Taza, Gouraya, Tlemcen, le Djurdjura et l'Ahaggar sans oublier le Tassili qui est le plus vaste site touristique du monde. On peut affirmer que toute l'étendue du territoire national est un patrimoine culturel à protéger. La richesse de nos parcs nationaux et de nos sites est inestimable, mais l'insuffisance en matière de gestion et l'absence de l'environnement (hôtels, motels, restaurants, transport, etc.) risque de laisser certains sites tomber en ruine ou dans l'oubli. Le côté communication devrait être sérieusement pris en considération pour que les Algériens et les étrangers sachent au moins où se trouvent les plus beaux sites et quels sont les moyens pour pouvoir les visiter. Il paraît que l'un des lacs d'El Qala a été loué à quelqu'un pour y pêcher du poisson. Cela est normal, mais il est préférable qu'on pense plutôt à des investisseurs dans le domaine touristique. On aimerait bien voir des investisseurs ériger des chalets et des motels aux alentours de ces beaux lacs. On aimerait bien y voir des petits voiliers et des gens prendre des glaces autour de ces merveilleux sites. Pour le Sahara, on se demande pourquoi personne n'a pensé à mettre des montgolfières à la disposition des touristes comme on l'a vu en Cappadoce en Turquie et dans d'autres pays. Pour lancer le tourisme, il ne suffit pas de tracer des programmes, il faut prendre des décisions simples, notamment des exonérations et des réductions d'impôts pour ceux qui veulent investir dans ce secteur.