Les innombrables retards mis dans la réalisation du projet du Métro d'Alger suscitent de l'inquiétude au niveau de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN), chargée de sécuriser cette infrastructure. La police, qui a mobilisé 600 éléments, dont 400 ont déjà bénéficié d'une formation , parmi lesquels une dizaine de femmes, se trouve dans l'embarras avec les retards successifs et répétés dans la réalisation de ce projet, étant donné que l'absence d'activité pour ces éléments pourrait altérer leur degré de préparation malgré la bonne volonté qui les anime pour accomplir leur mission d'un genre nouveau, l'instauration de l'ordre public, la protection des biens et des personnes dans les stations et autres infrastructures du métro d'Alger. «Nos éléments sont prêts et attendent d'entrer en activité, cependant, les retards dans la réalisation de ce projet portent préjudice au moral des policiers concernés, qui ne savent pas ainsi en quelle année cette nouvelle mission va commencer», selon un officier de la police. Ces policiers seront appelés à assurer la sécurité dans les bouches, les allées souterraines et autres endroits du métro qui, par ailleurs, sera doté de caméras de surveillance et autres matériels servant à sa sécurisation. Les policiers travailleront en coopération avec la direction du métro et la Protection civile. Cette source explique que ces retards dans la réalisation de cet ambitieux projet perturbent d'une certaine façon le travail tracé par la DGSN dans ce cadre. La DGSN a programmé de revoir à la hausse le nombre de policiers qui seraient chargés d'assurer la sécurité dans cette infrastructure, placée sous la direction de la police judiciaire de la sûreté de wilaya d'Alger, après le fonctionnement du métro d'Alger, ce qui nécessite tout un programme qui est ainsi déstabilisé à cause de ces retards dans la réalisation de ce projet.