C'est dans une véritable impasse que se trouvent les professeurs suppléants et les contractuels des trois paliers de l'enseignement, qui n'ont pas encore touché un sou de leur salaire depuis des mois. Ces derniers interpellent les responsables locaux du secteur de l'éducation afin de leur résoudre ce problème. La majorité de ces jeunes diplômés universitaires a enseigné pendant une durée de trois mois à un an, en remplaçant les professeurs qui étaient en congé de maternité de trois mois, ou en période de congé de maladie longue durée. Ils trouvent des difficultés à gérer leur quotidien épuisé par les frais du mois sacré de Ramadhan. Le problème ne touche pas uniquement cette classe d'enseignants, mais aussi les 264 autres qui sont recrutés par l'antenne locale de l'Office national d'alphabétisation et l'enseignement des adultes. Ces derniers souffrent le martyre depuis près d'un an, car depuis le mois d'octobre 2009, leur situation est toujours pendante, en attendant que la tutelle débloque le budget nécessaire.