Le 16 juillet dernier, vers 2h du matin à Caracas, les insomniaques fanas de Twitter reçoivent du président vénézuélien, Hugo Chavez, le premier d'une série de messages inattendus. Au comble de l'exaltation, il annonce l'exhumation du corps de son idole suprême, 'El Libertador', Simon Bolivar, mort en 1830, à 47 ans. Hugo Chavez vient de découvrir, transporté de joie, les restes de son héros. Il veut partager sa fièvre, à coups de tweets : 'Bonjour mes amis ! Quels moments impressionnants nous avons vécus cette nuit ! Nous avons vu les restes du grand Bolivar, qui est de retour.' L'émotion l'envahit : «Je confesse que nous avons pleuré. Nous pouvons sentir l'étincelle de ce glorieux squelette. Debout Simon, ce n'est pas le moment de mourir ! Mon Dieu, Bolivar vit. Nous sommes sa flamme !», sont les morceaux choisis de sa confession sur la toile.