Les habitants de la ferme Bouchellil, située au chef-lieu de la ville de Relizane, vitupèrent et fulminent contre les autorités locales, qui ne semblent pas trop accorder du crédit à leurs revendications. Pis encore, ils pensent que la commune les a mis en marge des projets de développement programmés cette année, ne leur offrant que des promesses sans lendemain. Les habitants n'arrivent pas à digérer cet esclandre et certains veulent recourir à des sit-in devant le siège de l'APC, afin d'attirer l'attention sur leur situation. Les artères de la ferme susmentionnée sont pauvres, et celle-ci ne possède aucune commodité de vie digne de ce nom. L'APC n'a jamais pensé à remédier à tous les problèmes auxquels sont confrontés les habitants. Les routes sont dans un état calamiteux, non goudronnées depuis très longtemps. Il n'y a pas de gaz de ville, ce qui force les gens à s'approvisionner en gaz butane. Les habitants soutiennent qu'ils ne sont pas restés inactifs devant la situation et qu'ils ont accompli maintes démarches auprès des autorités, mais rien ne change dans ce vécu quotidien éprouvant. L'attitude des responsables pousse à l'interrogation. Comment peut-on ignorer une ferme alors qu'il y a des projets pour beaucoup de localités de la commune. Cela dit, d'après les responsables de l'APC, c'est l'entreprise Sonelgaz qui tarde à raccorder la cité au gaz de ville. Quant à la réfection des routes, un projet est mis en place pour y remédier. Les habitants sont donc dans l'attente d'une action énergique pour une solution à leurs préoccupations.