Le conflit entre la FAF et les clubs amateurs persiste encore. Chaque partie campe sur ses positions, et de milliers de footballeurs sont pris en otages. Les 28 clubs amateurs s'en remettent au ministre de la Jeunesse et des Sports, mais ce dernier ne s'est pas manifesté, comme nous le signifie le porte-parole du G28 et président de la A Boussaâda, Ali Benaïssa, dans ce bref entretien. Y a-t-il du nouveau concernant le conflit qui vous oppose à la FAF ? Ali Benaïssa : Il n'y a rien de nouveau. C'est le statu quo. On a demandé une audience au ministre de la Jeunesse et des Sports, M. Hachemi Djiar, pour lui exposer le problème et on attend toujours une réponse de sa part. Et si le problème persiste ? Si le ministre de la Jeunesse et des Sports ne daigne pas nous recevoir ou ne trouve pas une solution à notre problème, on saisira les hautes autorités du pays. Si nos revendications n'aboutissent pas sur le plan national, on portera l'affaire devant le Tribunal arbitral des sports de Lausanne. On est déterminés à aller jusqu'au bout pour que nos clubs soient rétablis dans leurs droits. La FAF nous a lésés et a piétiné une disposition prise par l'AG. Nous allons défendre jusqu'au bout nos droits. Le président de la Ligue nationale de football, Mohamed Mecherara, vous demande d'entamer la compétition tout en poursuivant vos démarches... Pas question d'entamer le championnat sans être rétablis dans nos droits. Si on le fait, l'affaire va traîner jusqu'à la fin de la saison. On va continuer à programmer des matches amicaux entre nos clubs jusqu'à l'aboutissement de notre revendication, soit le respect d'une décision prise par l'AG de la FAF, qui est souveraine.