Les espaces verts aménagés se font de plus en plus rares dans nos quartiers. Ce manque flagrant en la matière est à l'origine des doléances des habitants de certains quartiers de la capitale comme ceux de la commune de l'Hussein Dey où le béton est devenu le maître des lieux. La quasi-totalité de la verdure semble céder la place au béton dans cette localité. En effet, la croissance urbaine de celle-ci ainsi que le déficit enregistré en matière de foncier ont relégué au second plan cette composante naturelle. Un désagrément qui est à l'origine des plaintes ses habitants qui déplorent le manque cruel d'espaces aménagés. Ce problème est de taille. En fait, il faut trouver un endroit propre où ils peuvent prendre l'air frais et jouer éventuellement avec leurs enfants, sans oublier, également, le problème de pollution qui s'aggrave et qui se pose avec acuité dans la localité en question qui connaît une série des travaux y compris ceux relatifs au projet du métro. Et pour faire face à ce désagrément et afin de répondre aux doléances des citoyens qui réclament le réaménagement de ces aires, une opération de réaménagement est prévue à cet effet. En fait, une enveloppe de 40 millions de dinars va être allouée pour le réaménagement des deux jardins qui se trouvent au quartier Lafarge apprend-on des services de l'APC. Une décision qui trouvera, certes, un bon écho chez les riverains qui espèrent la création d'autres espaces verts. Ces derniers jouent, en fait, un rôle prépondérant dans le maintien écologique et environnemental. Ainsi le développement et l'aménagement des espaces verts s'avèrent une nécessité dans nos villes. Il est bien de souligner, dans ce cadre, que les normes minimales reconnues par l'organisation mondiale de la santé (OMS) concernant les surfaces d'espaces verts à aménager dans les agglomérations sont de 10 m2 par habitant pour les espaces urbains et 25 m2 pour les espaces suburbains. Des normes qui sont loin d'être respectées, voire intégrées dans les différents projets de développement urbain.