Depuis le début de l'année scolaire en cours, les élèves de troisième année de l'école primaire de Sanana, village situé à 12 kilomètres au nord du chef-lieu communal de Draâ El Mizan, sont sans enseignant de langue arabe. Ils risquent de subir les conséquences de ce retard énorme si les responsables concernés ne daignent pas prendre ce problème en charge. «C'est inadmissible que nos enfants soient pénalisés ainsi. L'école est déjà en décadence et ajoutez à cela l'absence d'enseignant...», nous dira le père d'une élève de troisième année, scolarisée au niveau de l'école primaire de Sanana. Selon nos sources, les responsables de l'académie de Tizi Ouzou ont affecté une enseignante mais elle n'a toujours pas rejoint son poste de travail. Le directeur de cette école a même été destinataire d'un courrier dans ce sens. Mais on croit savoir qu'elle est toujours en activité au niveau de l'école primaire Les frères Khelifi sis au chef-lieu communal de Draâ El Mizan. Il faut rappeler au demeurant qu'une anarchie indescriptible règne au sein de cette école depuis 2001, année durant laquelle des indus occupants ont squatté une classe et des logements de fonction. Les doléances des parents d'élèves exprimées auprès des autorités locales, du wali et du directeur de l'académie de Tizi Ouzou sont restées sans réponse à ce jour. Les résultats réalisés à la fin de l'année scolaire dernière viennent corroborer les dires que l'école est sinistrée. Selon nos sources, une démarche sera inscrite dans un proche délai afin de passer à la création de l'association des parents d'élèves et prendre en charge tous les problèmes dans lesquels les enfants de cette école pataugent depuis une décennie, sans solution aucune.