Autre contrainte évoquée par le président de l'association de tourisme et de voyage de Tamanrasset, Ahmed Hamdaoui, la promulgation du décret exécutif N° 10-186 du 14 juillet 2010, modifiant et complétant le décret exécutif du 1er mars 2000 fixant les conditions et les modalités de création et d'exploitation des agences de tourisme et de voyage. «C'est un grand souci pour nous», a-t-il dit (...) Nous sommes appelés à disparaître dès l'application des mesures édictées par le décret». A titre d'exemple, notre interlocuteur a cité un des mesures prises : «On demande à ce que nos guides touristiques soient agréés par le ministère du Tourisme. Le mal du tourisme en Algérie n'est pas occasionné par ce volet. On a pas besoin d'être un guide professionnel au désert, il faut juste connaître et maîtriser les circuits». Evoquant la promotion du produit saharien à l'étranger, M. Hamdaoui affirme que «non seulement on ne nous demande jamais de participer aux événements internationaux, mais on n'est même pas informés de la tenue de tel ou tel évènement. On n'est pas du tout associés à la promotion du produit à l'international, alors que la région de Tamanrasset compte pas moins de 80 agences de tourisme et de voyages. Nous travaillons seuls sans aucune contribution des autorités concernées», regrette-t-il.