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Un art au service de l'histoire
Philatélie
Publié dans Le Temps d'Algérie le 15 - 10 - 2010

De son père, il a hérité le goût de la philatélie. De son passage à la poste où il est quand même resté quinze ans avant de se lancer dans le commerce, il a gardé des souvenirs qui lui ont permis de se rappeler que le 9 octobre on célébrait la Journée mondiale de la poste.
Une occasion unique pour exposer une partie de sa collection. Une partie seulement, car, à en croire notre philatéliste Abdallah Mouici, cette collection se compose de 45 000 timbres et 600 cartes-lettres. Elle a commencé en 1982 et se poursuit aujourd'hui encore à travers des échanges avec tous les pays du monde. Notre amateur en philatélie a 117 correspondants établis aux quatre coins de la Terre.
Ces échanges lui ont permis de compter des timbres de grande valeur comme cette vignette datant de 1934 qui reproduit le portrait du président brésilien de l'époque.
Il y a également ce timbre datant des premiers jours de l'indépendance et où la poste prise de court par les événements politiques, ne pouvant émettre son propre timbre, avait été obligée de prolonger la validité du timbre laissé par l'occupant. Pour le mettre au goût du jour, l'administration avait barré le mot république française et apposé son propre cachet formé des deux initiales EA (Etat algérien). Le prix était de 0,25 francs.
Le timbre qui a remplacé celui-là s'appelait selon notre exposant 1+9. C'est à ses dires le premier timbre algérien. Etant donné le peu de transactions de l'époque, il n'a été émis qu'à trois millions d'exemplaires. D'où la difficulté de mettre aujourd'hui la main dessus même pour un collectionneur aussi passionné que Mouici. Seuls quelques bons philatélistes le possèdent, selon lui.
L'histoire à travers le timbre
Interrogé pour savoir s'il est vrai que l'on peut écrire l'histoire d'un pays comme l'Algérie avec des timbres, le collectionneur amateur répond par l'affirmative.
De fait toutes les postes prennent pour l'illustration de leurs vignettes les événements les plus marquants de l'histoire d'un peuple ou d'une nation ou tout simplement ses symboles.
Arborant fièrement le dernier timbre dont la nouveauté est d'être sans taxe, bien qu'il se vende à 15 DA, notre interlocuteur dira qu'il avait cru d'abord à une erreur d'impression avant que les explications lui parviennent sous forme d'une lettre-carte : c'est un timbre sans taxe.
Depuis quelque temps, la passion pour les timbres de notre homme s'est focalisée sur ceux qui ont rapport avec l'histoire de l'aviation. C'est plus commode que de disperser ses efforts à vouloir suivre toutes les directions offertes par une collection plus cosmopolite.
Ainsi, nous avoue le collectionneur amateur, les timbres dont il est en possession lui permette d'embrasser toute l'aventure de l'aviation du monde, des frères Wright à l'airbus 340. Il faut signaler que la collection de timbres exposée à cette occasion parle seulement de l'Algérie et de la France, deux pays dont le destin singulier avait amené leurs chemins à se croiser à un moment de leur histoire.
Les cartes-lettres sont, elles aussi, une autre manière d'écrire l'histoire de notre pays et de faire de la vente promotionnelle d'un produit rare. La quarantaine de modèles exposés sous verre présentent à cet égard de curieux échantillons, comme le sanctuaire du Martyr ou les dattes Noor.
Le collectionneur amateur qui se défend d'être un vrai philatéliste comme ceux avec lesquels il est en correspondance depuis des années n'a jamais envisagé de participer à des expositions, soit à l'intérieur du territoire soit en dehors. Il considère que c'est trop cher. Son collègue Maouche Hazem est de son avis.
Au sujet des lettres auxquelles les gens ont de moins en moins recours pour exprimer leurs sentiments et donner de leurs nouvelles, le collectionneur fera savoir que l'internet a scellé leur sort. Les nouvelles circulent beaucoup plus vite. Et c'est mieux ainsi, selon lui.
Pendant tout le déroulement de notre entretien, des visiteurs se pressent autour des deux gros albums qu'ils compulsent avec un intérêt évident. C'est alors qu'il touche à son terme que le directeur d'Algérie Poste, Moussa Farhi, nous rejoint.
Pour montrer que cette journée ne ressemble quand même pas aux autres, il indique un grand écran à l'autre bout de la salle où se déroule la longue liste des prestations de services proposés aux usagers de la poste et son histoire qui remonte à 1874, à Berne, où est née l'Union postale universelle.
Avec ses 102 bureaux informatisés, ses 13 guichets Gab et son système unique dans les quatre plus grandes agglomérations, sans parler des nouvelles réalisations de bureaux qui entreront prochainement en service, Algérie Poste se sent fortement implantée à travers la wilaya.


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