Les travailleurs de l'Entreprise de récupération de l'Ouest (ERO) ont observé hier une journée de protestation pour dénoncer la mesure de fermeture de trois entreprises publiques spécialisées dans la récupération des métaux ferreux et non ferreux. Le sit-in organisé par les travailleurs se veut une réponse claire à l'article 43 de la loi de finances 2010 qui prévoit la fermeture des entreprises de récupération et le désengagement de l'Etat de ce secteur. Les protestataires qui se disent mobilisés pour sauver cette entreprise qui emploie près de 230 ouvriers, estiment qu'il est de leur droit de réclamer un délai de grâce pour respecter leurs engagements et prouver que l'ERO est viable. Dans un communiqué transmis à notre rédaction, ils réclament la poursuite de l'exportation jusqu'à la mise en place d'installations et équipements locaux capables de traiter la ferraille et assurer ainsi la pérennité de l'entreprise. Des sources de l'entreprise ont indiqué que plusieurs rounds de négociations ont été tenus avec les responsables de la direction à Alger et qu'une autre réunion est prévue la semaine prochaine pour discuter de cette situation et envisager des solutions. «Nous ne baisserons pas les bras jusqu'à la satisfaction de nos revendications et le sauvetage de notre entreprise», ont indiqué les travailleurs. Nous reviendrons avec plus de détails sur cette affaire dans nos prochaines éditions.