L'éventualité d'un arrêt des exportations des déchets métalliques ferreux qui est à l'étude par le gouvernement au titre de la Loi Complémentaire des Finances 2010 risque, selon les représentants syndicaux de porter un grave préjudice financier aux trois entreprises publiques économiques de récupération : Est- Centre et Ouest . Dans un communiqué de presse, les syndicats des travailleurs de ces trois entreprises ont mandaté celui de l'Ouest pour lancer : « Un appel de détresse au gouvernement au vu de la menace dramatique d'une telle décision qui va peser sur leur avenir professionnel ainsi que l'éventualité de la disparition de milliers d'emplois directs ou indirects en raison de cette activité commerciale qui est liée à la récupération des déchets ferreux ». Ils recommandent à laisser continuer l'exercice de cette activité dans le strict respect des lois de la République avec des autorisations munies de cahiers de charges délivrées chaque année par les départements des ministères concernés. Aux chiffres qui sont publiés régulièrement par les services des Chambres du Commerce, l'on saura par exemple que l'exportation hors hydrocarbures des déchets métalliques à partir du port d'Oran vers le marché international occupe une bonne place sur le tableau des statistiques mensuelles. Il ne faut pas oublier également les devises générées par ces opérations d'exportations . Les syndicats des trois entreprises rappellent dans leur communiqué remis la rédaction locale que « L'absence à l'échelle nationale d'une industrie sidérurgique utilisant les déchets ferreux en tant que matière première oblige ces trois entreprises publiques de récupération à vendre leurs produits sur le marcheé international ; l'interdiction de l'exportation des déchets signifierait la fin des activités et la fermeture des usines et ateliers de ces entreprises qui mettrait des milliers de familles dans la précarité et le désarroi ».