Le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) a nié hier toute responsabilité dans l'attentat qui a fait 32 blessés la veille dans le centre d'Istanbul et annoncé la prolongation d'un cessez-le-feu jusqu'aux élections législatives de 2011 en Turquie. Les autorités estiment de leur côté que les séparatistes kurdes sont les premiers suspects dans cette attaque commise sur la place Taksim. L'action, qui visait principalement les forces de l'ordre, n'a pas été revendiquée. La métropole a déjà été visée par le passé à la fois par le PKK, Al Qaïda et les groupuscules d'extrême gauche. Les officiels turcs ont souligné que l'attentat avait été commis le jour où expirait un cessez-le-feu unilatéral d'un mois décrété par le PKK. Dans son communiqué diffusé par l'agence de presse prokurde Firat, le parti séparatiste kurde, classé comme terroriste par Ankara, Washington et l'Union européenne, dément toute implication dans l'attentat et annonce que sa trêve sera maintenue jusqu'aux prochaines législatives de juin 2011.