On apprend que le décret 05-405 relatif aux fédérations sportives est en voie d'être révisé. Il s'agit d'un texte qui avait été très contesté par le mouvement sportif national dans la mesure où il permet une certaine ingérence des pouvoirs publics dans les affaires de ces fédérations ne serait-ce qu'en autorisant le MJS à désigner 30% des membres de la composante de l'assemblée générale fédérale. Ce décret a été l'objet de critiques même au niveau du Comité international olympique qui avait demandé au MJS de procéder à sa révision. Le 23 octobre, s'est tenu à Acapulco (Mexique) le premier Congrès mondial des sports olympiques auquel ont pris part les ministres de la Jeunesse et des Sports de plus de 200 pays, dont le nôtre A cette occasion, le président du CIO, le comte Jacques Rogge, a abordé le problème des relations entre le mouvement olympique et les gouvernements. «Nous visons une relation mutuellement bénéfique qui fait avancer nos objectifs communs», a déclaré le président du CIO. Et d'ajouter : «Nous savons que le sport ne pourrait se développer sans la coopération des autorités gouvernementales et publiques en général. Mais nous savons aussi que le sport peut apporter son soutien à ces dernières.» «Maintenir une relation de collaboration fructueuse entre le mouvement olympique et les autorités publiques est essentiel dans tous ces secteurs», a-t-il indiqué avant de poursuivre : «Que signifie ‘‘autonomie du sport'' ? Permettez-moi de vous dire tout d'abord ce que cela ne veut pas dire que nous sommes au-dessus des lois ou que nous ne sommes pas tenus de respecter les principes de bonne gouvernance. Cela signifie simplement que le monde du sport et l'administration sportive devraient être libres de toute ingérence politique ou gouvernementale directe. Que les gouvernements ne devraient pas interférer dans les élections équitables des comités nationaux olympiques ni chercher à imposer la sélection d'entraîneurs ou d'athlètes. Nous devrions pouvoir former librement des organisations, fédérations et clubs sportifs. Nous devrions pouvoir déterminer librement les règles du sport et établir les structures et procédures pour la pratique de celui-ci. L'autonomie du sport s'appuie sur la nature unique de celui-ci. Le sport est une activité qui se pratique sur toute la planète et qui repose sur des normes mondialement acceptées de fair-play et de compétition équitable.»