Les intempéries que connaît le pays ces jours-ci font craindre le pire aux populations, surtout les riverains des rivières qui traversent le territoire de la wilaya de Béjaïa. Ainsi, des maisons risquent l'effondrement dans la ville de Béjaïa, des bidonvilles sont submergés par les eaux, comme ceux d'Akbou, des villages «nagent» dans la boue et des flaques d'eau... Bref, les habitants ne sont pas mieux lotis et surtout demeurent très vulnérables au moindre caprice de la nature. Les habitants du village Taghezouit dans la commune de Tamerijt ont fermé, hier, la RN9 afin d'exprimer leur courroux et réclamer «une solution» pour paraphraser les représentants des contestataires, au problème de la montée des eaux de l'oued Agrioune, qui menace avec ses défluviations 12 familles riveraines. Les protestataires demandent la venue des autorités de wilaya, afin de leur exposer le problème. Les contestataires demandent la reconstruction du pont, détruit par le passé par les eaux de cet oued. Les élèves habitant aux abords de l'oued n'ont pu rejoindre leur école, à cause de la crue.