Chaque jour, nous sommes soumis au bruit au travail, au domicile, dans la rue. Et nous choisissons même parfois d'en rajouter : en concert, en boîte de nuit, avec l'autoradio à fond dans la voiture ou le baladeur. Gare aux conséquences à long terme ! Mieux vaut penser prévention... Les cellules ciliées de l'oreille interne détectent les vibrations sonores avec une sensibilité extrême. Cependant, l'exposition à des niveaux de bruit excessifs entraînent leur dégénérescence, voire leur mort. En plus de ses conséquences sur la fonction auditive elle-même, le bruit impacte également la qualité de vie en général : troubles du sommeil, augmentation de la pression artérielle, irritation, stress… Echelle des décibels L'intensité d'un son se mesure en décibels (dB). Ainsi une conversation à voix chuchotée a-t-elle une intensité de 30dB, une conversation à voix normale de 55dB, alors qu'un aspirateur monte à 70dB. Au travail, le port de protections devient obligatoire à partir de 85dB et le niveau maximum autorisé dans les discothèques est de 105dB. Pourquoi ? Parce qu'entre 85dB et 105dB, les sons deviennent nocifs pour l'appareil auditif en cas d'écoute prolongée. Au-delà, ils peuvent provoquer rapidement une surdité ou des acouphènes. Ne croyez pas être à l'abri : ces troubles auditifs concernent plus de personnes qu'on croit. Le risque lié au bruit dépend de deux facteurs : le niveau sonore et la durée d'exposition. Ainsi, un temps d'exposition de 40 heures par semaine à 80dB est considéré comme acceptable. A 89dB, il tombe à 5 heures par semaine, et à 100dB, il ne doit pas dépasser 15 minutes par jour !