Plus de 200 élèves scolarisés à l'école primaire Cheikh Bouamama, une veille bâtisse datant de l'ère coloniale, sont exposés au danger, en raison du risque d'effondrement qui les guette à tout moment. Selon les parents d'élèves, la situation est aggravée après le rejet de la deuxième option portant sur le transfert de ce groupe scolaire vers l'école maternelle servant actuellement de siège pour le personnel des Oeuvres Sociales de l'UGTA du secteur de l'Education. En effet, lors de la dernière réunion regroupant S.G et vices–présidents de l'APC et les représentants de la Fédération des Parents d' Elèves, deux propositions ont été émises, l'une pour le transfert de l'établissement scolaire vers l'école maternelle et l'autre pour l'introduction des travaux de rénovation de la bâtisse pendant 5 mois à compter de la fin de l'année scolaire 2007- 2008. Cependant, le coût élevé, nécessaire pour mener à bien une telle opération, a fait que l'option a été rejetée par les responsables de l'APC. « L'importance de l'enveloppe financière à consacrer pour la restauration de l'école nous a amenés à préférer instaurer un programme de démolition pour justement réaliser des projets à utilité publique », dit-on à l'APC. Programme de démolition « Jusqu'à ce jour, aucune suite n'a été donnée aux maintes correspondances qu'on a adressées aux responsables locaux pour l'évacuation des lieux et l'affectation des écoliers dans un autre établissement, notamment après les deux rapports d'expertise élaborés respectivement par le CTC Chlef et le CTC Ouest, en dates du 11 novembre 2004 et du 3 juin 2006. », dira une enseignante au niveau de l'école. Notons que les deux documents ont démontré que l'école primaire Cheikh Bouamama se trouve dans un état de vétusté très avancé, avec le risque permanent d'effondrement. Actuellement, les parents d'élèves exigent une solution urgente pour sauver la vie de leurs enfants, notamment en cette période hivernale où les risques d'effondrement se multiplient. « En attendant une décision de délocalisation délivrée par l'APC, nous tirons la sonnette d'alarme sur l'état de dégradation avancé dans lequel se trouve la bâtisse. D'ailleurs, les fissures qui apparaissent sur les piliers porteurs des classes, l'infiltration des eaux de pluie à travers les dalles, la détérioration de la charpente en bois et l'affaissement de la partie de rive des sanitaires sont tous des facteurs imposant le transfert immédiat des écoliers », apprend-on des parents d'élèves. Par ailleurs, le problème de la décharge sauvage au alentours de l'établissement scolaire Cheikh Bouamama reste toujours posé par les parents d'élèves qui se sont plaints du manque du civisme de certains vendeurs de légumes activant au niveau du marché des baraquements, situé à proximité. Une fois avoir écoulé leurs marchandises, plusieurs d'entre eux jettent leurs déchets devant l'entrée principale de l'école. Par ailleurs, l'absence des plaques et des ralentisseurs pouvant mettre un terme à l'excès de vitesse a fait que plusieurs enfants ont été victimes des accidents de circulation, dont une fillette de 9 ans. « Ce n'est qu'après cet incident que les responsables de la Sûreté de Daïra ont mobilisé quelques éléments pour interdire le stationnement aux automobilistes », apprend-on.