Ne dit-on pas qu'un travail à moitié fait est un travail non fait. Cet adage s'est vérifié du côté de la cité Saïd Hamdine, dans la commune de Bir Mourad Raïs. En septembre dernier, après avoir bitumé la route qui traverse le quartier, du côté du tribunal, l'APC a oublié de remettre les ralentisseurs à leur place, là où ils étaient avant les travaux de goudronnage. Il en ressort que les enfants scolarisés sont exposés à un danger permanent lorsqu'ils traversent la route pour aller à l'école, Sidi Yahia I, ou en revenir. Et ce ne sont pas les accidents qui manquent. Il suffit de citer le cas de ce petit garçon percuté par un automobiliste, heureusement sans gravité. La multiplication de tels incidents a inquiété au plus haut point les parents d'élèves de cette école. Craignant d'assister à des accidents autrement plus inquiétants, les parents se sont rendus à plusieurs reprises au siège de l'APC qui se trouve d'ailleurs dans le même endroit pour se plaindre et réclamer une solution en urgence. Là, ils étaient reçus par les élus qui leur ont promis d'y remédier. Les responsables locaux, deux mois après la rentrée scolaire, n'ont encore rien fait dans ce sens. Loin d'être découragés par l'immobilisme des services de l'APC, les pères et les mères de familles sont décidés au contraire à arracher ce droit relatif à la sécurité de leurs enfants avant que l'irréparable ne survienne. Ils exigent toujours que les dos d'âne soient installés là où ils étaient auparavant, plus exactement au niveau des passages cloutés.