La crise qui secoue le Front de libération national (FLN) n'est pas près de connaître son épilogue, à se fier aux déclarations de Mohamed Seghir Kara, coordinateur du mouvement de redressement. Si la direction actuelle, par la voie de son secrétaire chargé de la communication, Kassa Aïssi, tente de jouer l'apaisement, soutenant vaille que vaille qu'il n'y a nulle crise au FLN, même s'il reconnaît certains dépassements , les redresseurs, a contrario, ne ratent pas l'occasion de monter au créneau et d'enfoncer davantage le clou, promettant même des révélations fracassantes sur une centaine de membres du comité central. Belkhadem est accusé, entre autres, de vouloir changer la composante humaine du FLN. Mohamed Seghir Kara, qui refuse de parler de direction parallèle, prévoit un retrait imminent de Belkhadem de la tête du parti. La guerre est relancée de plus belle. Qu'apportera donc l'après-Aïd, très attendu par Kassa Aïssi ? L'apaisement ou la scission ?