Les établissements bancaires algériens commencent à être dotés d'appareils à rayons ultraviolets de dernière génération, détectant les faux billets, a-t-on appris de sources crédibles. Ceci entre dans le cadre de la dotation des banques en appareils de dernière génération, dont le renouvellement de 2000 scanners comme cela a été annoncé précédemment dans notre journal par le président de l'Association des banques et des établissements financiers (Abef), Abderrahmane Benkhalfa. La Banque nationale d'Algérie (BNA) est le premier établissement bancaire à avoir bénéficié de ces nouveaux appareils, en attendant que cet outil soit mis à la disposition de l'ensemble des agences bancaires se trouvant au niveau du territoire national, ajoute notre source. Des fonctionnaires de banque bénéficieront également de formation à l'étranger dans le cadre de la lutte contre le trafic de faux billets dans les établissements bancaires dans lesquels ils exercent. Le trafic de faux billets, dont ceux de 1000 DA, a pris une ampleur inquiétante, au point où parfois leur détection par les appareils est devenue difficile. Ce qui a rendu à la détection visuelle son importance, dans les établissements bancaires, quand on sait, selon les enquêteurs, que des trafiquants ont commis certaines «erreurs» sur des faux billets. Ces «erreurs» qui pourraient être corrigées par les trafiquants dans la production de nouveaux faux billets, surtout qu'ils utilisent du vrai papier de billets de banque, d'où la nécessité de renouvellement, avec du matériel de dernière génération, les appareils dont sont équipés les établissements bancaires et les formations à l'étranger, explique une source. Il est à noter, selon une source au fait de ce dossier, que «des milliers de milliards de centimes en faux billets» circulent en Algérie et que le gouverneur de la Banque d'Algérie est «quotidiennement alerté sur cette situation par les banques et les forces de sécurité».