Les habitants du village Hendis, dans la commune d'Aït R'zine (85 km de Béjaïa), ont procédé, hier matin, à la fermeture du siège de l'APC pour protester contre le non-achèvement du revêtement du chemin communal qui va de la RN106 vers leur village. Les protestataires revendiquent, dans la foulée, l'aménagement d'un stade de proximité, le renforcement de l'électrification rurale et de l'aep. Les protestataires se sont entretenus avec le chef de la daïra d'Ighil Ali et les élus, lesquels ont insisté sur le fait que le problème du retard dans le revêtement du chemin relève de la direction des travaux publics et que la commune demeure dans l'incapacité de répondre aux revendications des villageois, eu égard au «budget insuffisant dont dispose l'APC», selon les dires des élus. Le chemin en question a connu un premier début des travaux en 2004, avant d'être suspendus, depuis 2008, pour manque de financements, alors qu'il reste 3 km sur 6 qui ne sont pas revêtus, ajoutent les élus, qui déplorent le fait que le réseau routier de la commune se trouve délabré et que 20 km ne sont pas revêtus à ce jour. Nos interlocuteurs se demandent comment peut-on développer une commune de 15 villages, avec une population estimée à 16 000 âmes avec un PCD de 30 millions ? La municipalité d'Aït R'zine demeure l'une des communes les plus déshéritées dans le pays.