A chaque fois que l'occasion se présente, les Etats-Unis d'Amérique et l'Angleterre expriment l'importance du rôle de notre pays en matière de lutte antiterroriste. L'Algérie est un «partenaire important» pour la Grande-Bretagne dans le domaine de la lutte contre le terrorisme, a indiqué lundi à l'APS le chef du programme de sécurité européen du Royal Institute Service United (RUSI), Alistair Cameron. «La lutte commune que mènent la Grande-Bretagne et l'Algérie contre le terrorisme est une voie qui va approfondir sérieusement, à l'avenir, les liens entre les deux pays», a ajouté Cameron, cité par cette agence de presse, à l'occasion de la tenue à Londres de la 2e réunion du groupe de contact bilatéral de coopération algéro-britannique dans le domaine de la lutte contre le terrorisme. Selon cet expert, la Grande-Bretagne a «un intérêt de développer des partenariats solides avec les pays les mieux équipés dans ce domaine, à l'instar de l'Algérie». Cameron a mis en exergue l'importance que revêt la lutte contre le terrorisme au Royaume-Uni où cette action est «particulièrement importante», expliquant pourquoi la Grande-Bretagne «veut maximiser ses relations et ses échanges en vue de cette coopération». La deuxième réunion du groupe de contact bilatéral de coopération algéro-britannique dans le domaine de la lutte contre le terrorisme et les questions de sécurité connexes s'est ouverte lundi à Londres, indique-t-on. Ce mécanisme intervient pour structurer le dialogue et la concertation entre l'Algérie et le Royaume-Uni sur l'ensemble des questions liées à la lutte contre le terrorisme transnational et dégager les modalités en vue d'approfondir la coopération bilatérale dans ses dimensions politique, diplomatique, judiciaire, avait indiqué une source proche de la délégation algérienne. A l'occasion de cette rencontre, «les deux parties doivent procéder, notamment, à une évaluation et à un échange d'analyses et d'informations sur l'évolution de la lutte antiterroriste dans les deux pays et sa projection sur leur environnement régional et international», avait-on ajouté, écrit l'APS. La délégation algérienne est dirigée par Kamel Rezzag Bara, conseiller auprès du président de la République, alors que la délégation britannique est conduite par Simon Manley, directeur de la défense et des menaces stratégiques au ministère britannique des Affaires étrangères, ajoute cette agence de presse.