Après Brisbane, c'est à Sydney que des centaines de pro Julian Assange et WikiLeaks ont manifesté. Des partisans retranchés derrière le droit à la liberté d'expression. Car si officiellement Julian Assange a été arrêté pour viol et agression sexuelle, il est aussi, et c'est là que le bât blesse, à l'origine de la mise en ligne de milliers de documents confidentiels américains. Les soutiens à Julian Assange se multiplient et ils sont de nature très variables. Vladimir Poutine lui-même -qualifié de mâle dominant dans les dossiers américains - n'a pas hésité à mettre en doute le bien-fondé de l'arrestation du fondateur de WikiLeaks. «Pensez-vous que le service diplomatique américain soit une source d'informations très fiable ?», a-t-il dit. «Pourquoi cachent-ils Assange en prison? Comme on dit à la campagne, certaines vaches peuvent meugler mais il vaut mieux que la vôtre se taise. Je renvoie donc la balle à nos collègues américains». Autre chef d'Etat à avoir exprimé son soutien à Julian Assange, le président brésilien Lula, au nom de la liberté d'expression a-t-il dit. Julian Assange a été arrêté mardi à Londres en vertu d'un mandat d'arrêt international. C'est la justice suédoise qui a réclamé son extradition.