L'US Air Force va désormais au-delà des consignes de la Maison-Blanche, interdisant aux agences fédérales de se connecter à WikiLeaks, et bloque ainsi l'accès aux sites d'information américains et étrangers publiant les câbles diplomatiques. Les autorités américaines continuent leur offensive contre WikiLeaks. Selon l'avocat du fondateur du site, Julian Assange, les Etats-Unis s'apprêteraient à créer un grand jury en vue de son jugement. Mais le pouvoir politique s'efforce également de bloquer l'accès aux contenus mis en ligne par WikiLeaks. Plusieurs agences gouvernementales ont ainsi interdiction de se connecter au site ou d'aborder le sujet dans des e-mails et listes de diffusion. La Bibliothèque du Congrès à Washington a quant à elle mis en place un filtrage des accès internet dans le but de prévenir le téléchargement de documents publiés sur WikiLeaks. Mais selon CNN et le New York Times, les sites d'information reprenant les données du site sont désormais eux aussi dans le collimateur. L'US Air Force, l'armée de l'air américaine, bloquerait ainsi désormais l'accès de son personnel à une vingtaine de sites ayant publié les câbles diplomatiques des ambassades. Sont notamment concernés Le Monde, Der Spiegel, El Pais et The Guardian. La Navy et l'armée de terre déclarent ne pas appliquer pour le moment de filtrage web depuis leur parc de PC.