Le département d'Etat américain s'est dit inquiet vendredi de la possibilité que de nombreux câbles diplomatiques confidentiels puissent avoir été transmis au site WikiLeaks, après la fuite de documents du Pentagone sur la guerre en Afghanistan. "Il y avait une poignée de câbles parmi les 92 mille documents confidentiels du Pentagone publiés en ligne, peut-être cinq ou six", a relevé le porte-parole du département d'Etat, Philip Crowley, devant la presse. "Donc cela signifie qu'il pourrait bien y avoir des câbles du département d'Etat dans ce qui a été transmis à WikiLeaks", a-t-il poursuivi, rappelant que certaines informations "font état d'une grande quantité de câbles du département d'Etat". "Nous ne pouvons pas le vérifier", a-t-il ajouté. "Est-ce que nous sommes préoccupés par le fait que (des documents diplomatiques) puissent être dans la nature? Oui, nous le sommes", a-t-il poursuivi. "Lorsque nous faisons des analyses de la situation dans des pays comme l'Afghanistan et le Pakistan, nous les diffusons dans les agences (gouvernementales), y compris à des adresses au sein de l'armée", a-t-il expliqué. "Donc il y a des documents classifiés du département d'Etat (...) dans les réseaux militaires", a-t-il poursuivi. "Est-ce que certains ont pu être compromis? La réponse est oui". De même que les fuites de documents militaires, celles du département d'Etat peuvent mettre en danger des personnes et lui faire perdre des sources d'informations, a souligné M. Crowley, qui a exprimé l'espoir que, si WikiLeaks dispose d'autres documents provenant du département d'Etat, il s'abstienne de les diffuser. Le département d'Etat a envoyé des messages en ce sens à WikiLeaks mais n'a pas reçu de réponse pour l'instant, a-t-il indiqué. Bradley Manning, un soldat américain, est soupçonné d'avoir transmis ces documents au site WikiLeaks, ainsi qu'une vidéo d'une bavure de l'armée américaine en Irak. Il est aussi accusé d'avoir téléchargé illégalement 150 mille câbles diplomatiques, dont 50 aurait été transmis au détriment de la sécurité nationale des Etats-Unis. Le département d'Etat américain s'est dit inquiet vendredi de la possibilité que de nombreux câbles diplomatiques confidentiels puissent avoir été transmis au site WikiLeaks, après la fuite de documents du Pentagone sur la guerre en Afghanistan. "Il y avait une poignée de câbles parmi les 92 mille documents confidentiels du Pentagone publiés en ligne, peut-être cinq ou six", a relevé le porte-parole du département d'Etat, Philip Crowley, devant la presse. "Donc cela signifie qu'il pourrait bien y avoir des câbles du département d'Etat dans ce qui a été transmis à WikiLeaks", a-t-il poursuivi, rappelant que certaines informations "font état d'une grande quantité de câbles du département d'Etat". "Nous ne pouvons pas le vérifier", a-t-il ajouté. "Est-ce que nous sommes préoccupés par le fait que (des documents diplomatiques) puissent être dans la nature? Oui, nous le sommes", a-t-il poursuivi. "Lorsque nous faisons des analyses de la situation dans des pays comme l'Afghanistan et le Pakistan, nous les diffusons dans les agences (gouvernementales), y compris à des adresses au sein de l'armée", a-t-il expliqué. "Donc il y a des documents classifiés du département d'Etat (...) dans les réseaux militaires", a-t-il poursuivi. "Est-ce que certains ont pu être compromis? La réponse est oui". De même que les fuites de documents militaires, celles du département d'Etat peuvent mettre en danger des personnes et lui faire perdre des sources d'informations, a souligné M. Crowley, qui a exprimé l'espoir que, si WikiLeaks dispose d'autres documents provenant du département d'Etat, il s'abstienne de les diffuser. Le département d'Etat a envoyé des messages en ce sens à WikiLeaks mais n'a pas reçu de réponse pour l'instant, a-t-il indiqué. Bradley Manning, un soldat américain, est soupçonné d'avoir transmis ces documents au site WikiLeaks, ainsi qu'une vidéo d'une bavure de l'armée américaine en Irak. Il est aussi accusé d'avoir téléchargé illégalement 150 mille câbles diplomatiques, dont 50 aurait été transmis au détriment de la sécurité nationale des Etats-Unis.