Une ultime audience sera consacrée ce mercredi à la cour d'Alger à l'affaire du détournement du Fonds des œuvres sociales et culturelles (Fosc) de Sonelgaz. Le procès se rapportant au traitement de cette affaire ayant défrayé la chronique des mois durant a été en effet reporté à deux reprises au niveau de la cour d'Alger, ce qui rend son ouverture pour ce mercredi inévitable. Rappelons d'entrée que ce sont pas moins de 19 accusés qui sont poursuivis dans le cadre de ce procès, dont les deux principaux ne sont autres que les dénommée A.T., président du conseil d'administration du Fosc ainsi que le directeur général de cette institution répondant aux initiales de D.L. Ces deux principaux accusés sont d'ailleurs les seuls à être condamnés à une peine de trois mois de prison avec sursis à l'issue de la tenue du procès en première instance dans l'enceinte du tribunal de Bir Mourad Raïs. En d'autres termes, les 17 autres personnes incriminées ont bénéficié d'un acquittement prononcé par la juge du même tribunal. Ce verdict n'était vraisemblablement du goût du procureur de la République près le tribunal de Bir Mourad Rais qui avait auparavant requis des peines allant jusqu'à 5 ans de prison assorties d'une forte amende à l'encontre notamment des principaux accusés. Au lendemain du jugement prononcé par le tribunal administratif de Bir Mourad Rais, le même procureur a introduit un appel au niveau de la cour d'Alger pour que cette affaire soit jugée de nouveau. Au niveau de cette instance judiciaire, le procès du détournement du Fosc de Sonelgaz devait se tenir en date du 20 octobre dernier, sauf que celui-ci a fait l'objet depuis de deux reports successifs pour que son ouverture soit maintenue ce mercredi 22 décembre. Il va sans dire en outre que dans le cadre du traitement de cette affaire par la justice, les griefs retenus contre les 19 personnes incriminées ont trait entre autres à la passation de marchés publics de manière non conforme à la réglementation, dilapidation de deniers publics et organisation de quête illégale. Le DG du Fosc confiant «Nous avons confiance en la justice algérienne», a fait savoir hier L.D. directeur général du Fosc de Sonelgaz contacté hier par nos soins. Il ne manquera pas également de déplorer le traitement réservé par la presse algérienne qui a effectivement fait couler beaucoup d'encre au sujet de cette affaire. Laquelle affaire, selon le DG du Fosc, n'a provoqué le moindre préjudice à l'institution qu'il dirige, dira-t-il, en mettant en avant les deux premières expertises établies sur recommandation du tribunal de Bir Mourad Rais. Est-ce là l'avis de la cour d'Alger ? Les quelques jours à venir sauront répondre à cette question.