Le vol est en toute circonstance un délit fort puni, il y a même des juges qui ont en horreur le délit de vol, les inculpés de vol et leurs receleurs. Alors, dès que l'occasion se présente, ils tapent fort, dur et sans état d'âme. Makhloufi est cette présidente qui fait partie du lot des magistrats qui ne peuvent souffrir de voir en face un voleur. celui de ce mercredi a usé de violences. De plus, l'inculpé a usé de procédés malvenus en audience, il a juré. Et cette juge ne veut pas que l'on évoque le nom de l'éternel pour cacher le délit de vol. Alors que reste-t-il ? Regad, le représentant du ministère public qui va jouer son rôle de poursuivant surtout qu'il était fort de l'usage de la légitime défense par une jeune fille victime qui a refusé de tendre son cou au couteau si l'on peut écrire ainsi. Et rien que pour cela saloua makhloufi a frappé fort, dur et aura été sans pitié sur l'inculpé qui n'a surtout pas avalé l'inculpation. La victime de vol de portable avec violence, assure que le détenu ce mercredi présent n'était pas seul. «J'étais au volant, ils m'ont approchée et celui-là m'a pris le portable de la main après une vraie tentative de résistance, a raconté la victime, farès L. la quarantaine, le même âge que le témoin, l'unique témoin qu'allait corroborer la version de farès. L'inculpé qui a le tiers de la somme des deux âges va tenter de dribbler. il va même faire court pour dissuader la juge d'ajouter d'autres questions gênantes et qui peuvent avoir des réponses catastrophiques. C'est méconnaître la vigilance de cette juge qui en a vu d'autres, oui, elle en a même entendu d'autres. Saloua makhloufi, la présidente de la section correctionnelle de bir mourad raïs de la cour d'Alger a horreur d'avoir en face d'elle un jeune voleur qui étale à la barre d'autres tares et défauts. «Ecoutez, ici, on ne jure jamais par Allah, il y a un lieu spécifique pour cela, ici, lorsqu'on entre dans cette salle, que l'on vienne de la rue ou des geôles on entre pour ne dire que la vérité et en répondant aux questions du tribunal. Alors, nous allons reprendre les questions auxquelles vous serez tenu d'y répondre sans faille. Effectivement, le détenu s'était résolu à ne plus faire souffrir cette juge qui venait de montrer de quoi elle était capable devant tant de résistance vaine. Et la victime fares L. de se délecter devant la version.... vraie débitée par ce bon vieux détenu qui assistera à plus dure situation. Les deux autres victimes, deux jeunes filles venues à la barre spécialement raconter l'horreur de l'agression et du vol. une après l'autre, elles témoignent. La seconde victime s'est même battue avec l'inculpé en 1991 qui lui avait enlevé le phone en usant de violences. «Vous vous êtes battue avec lui ?» demande en retenant un fou rire makhloufi qui avait probablement posé cette question en sa qualité de femme beaucoup plus que sous son statut de ... magistrate. Les deux ados, plutôt calmes répondirent par la négative et cela a dû rassurer la présidente qu'admirait depuis le siège le représentant du ministère public, enclin à suivre de chauds débats pour pouvoir probablement intervenir et épicer l'audience. «Deux ans ferme», clame Abderahim regad, le procureur. ce jeune représentant du ministère public évoque quelques termes clairs de l'article 350 du code pénal, un article de loi terrifiant dans la forme mais dont l'utilisation n'a jamais dissuadé les voleurs de tous bords. Et le verdict condamnant le jeune voleur de portable, et qui use de violences par dessus le marché, fera faire la moue à plusieurs avocats qui saluent l'action de la juge mais désespèrent que ce fléau sévit encore. De quoi pousser les magistrats à ouvrir l'œil et le bon à condition de n'obéir qu'à la loi et à la seule loi. La juge de bir mourad raïs, qui s'attire les «bons points» de la tutelle, mérite au moins que l'on dise d'elle qu'elle est un as du pénal.