Dans un communiqué parvenu à notre rédaction, le mouvement de redressement et d'authenticité du Front de libération national (FLN) dénonce le laxisme du comité central du parti, lors de sa dernière session, concernant le gel des activités de ses deux membres El Hadi Khaldi et Mohamed Seghir Kara. Les redresseurs remettent également en cause le compte-rendu sur le bilan moral et financier du parti. Le mouvement de redressement et d'authenticité annonce qu'il s'attend au pire de la part de la commission de discipline présidée par Omar El Ouazzani, l'un des amis du secrétaire général Abdelaziz Belkhadem. Il condamne la décision prise par la commission de discipline qui a décidé de l'éviction de Mahmoud Khedri et Mohamed Bourayou. En outre, le mouvement de redressement fait savoir que, lors de son discours d'ouverture de la session du comité central de ce jeudi, «M. Belkhadem, sans le savoir, a dévoilé une facette de sa stratégie en administrant la preuve qu'il œuvre inlassablement à remplacer la composante humaine du parti tout en tentant de le vider de son contenu idéologique en le déviant de sa ligne politique. En utilisant la métaphore «brûler les feuilles mortes», ignorant que ces feuilles qu'il tente de brûler constituent en réalité l'authenticité, l'identité et la référence du FLN indestructible ! Le porte-parole du FLN, Kassa Aissi, que nous avons sollicité pour un avis sur la déclaration des redresseurs, nous a tout simplement déclaré ceci : «La chose a été dite et faite et je n'ai plus rien à ajouter sur cette question.»