Les membres du comité central du FLN ont fini par mettre à exécution les menaces formulées par Abdelaziz Belkhadem à l'endroit des opposants lors de son discours d'ouverture des travaux de la 3e session du comité central (CC). En effet avant la fin des travaux, hier matin, les membres du CC ont entériné la décision visant le gel des activités au sein du CC des deux principaux animateurs du mouvement du « Redressement et de l'authenticité », en l'occurrence El Hadi Khaldi et Mohamed Seghir Kara. Une décision prise par la commission de discipline, qui a été saisie du dossier de ces deux membres dirigeants par Abdelaziz Belkhadem il y a de cela plusieurs semaines déjà. Dans son discours prononcé jeudi le secrétaire général du vieux parti a brandi une ferme menace à l'encontre de tous ceux qui font fi des statuts et du règlement intérieur du parti. « Il n'y aura plus aucune indulgence, le règlement sera appliqué dans toute sa rigueur. Cela est désormais le cas depuis le 9e congrès » a-t-il en effet martelé sous les applaudissements de l'assistance. Et d'ajouter : « Cela n'est pas une menace, mais juste un rappel de la nécessité de faire prévaloir la discipline. Le débat devrait se faire à l'intérieur des structures du parti et non dans la presse ». L'orateur, qui a persisté à dire que tout va bien au FLN et qui s'est attaqué à ses détracteurs avec véhémence, a indiqué que les problèmes ont commencé au lendemain du 9e congrés et surtout après composition du bureau politique. En d'autres termes les animateurs du mouvement du « Redressement et de l'authenticité » et tous les mécontents, comme Salah Goudjil ou Abderrazak Bouhara, ont commencé à s'agiter lorsqu'ils ont été écartés de la plus haute instance exécutive du parti. Le mouvement du « Redressement et de l'authenticité », au sein duquel figure plusieurs cadres du parti est surtout animé par des députés et des sénateurs. Il s'est doté d'une structure centrale, a installé des cellules locales et a suscité l'adhésion de nombreux militants et cadres. El Hadi Khaldi, qui est ministre de la Formation professionnelle, et Seghir Kara, sont allés jusqu'à demander le départ de Belkhadem. Par ailleurs le comité central a aussi décidé de changer la composante de la commission de discipline puisque Mahmoud Khoudri, ministre des Relations avec le Parlement, et Mohamed Bourayou, ont été remplacés par Mohamed Laoufi et Ryad Annane. Les membres du comité central du FLN ont fini par mettre à exécution les menaces formulées par Abdelaziz Belkhadem à l'endroit des opposants lors de son discours d'ouverture des travaux de la 3e session du comité central (CC). En effet avant la fin des travaux, hier matin, les membres du CC ont entériné la décision visant le gel des activités au sein du CC des deux principaux animateurs du mouvement du « Redressement et de l'authenticité », en l'occurrence El Hadi Khaldi et Mohamed Seghir Kara. Une décision prise par la commission de discipline, qui a été saisie du dossier de ces deux membres dirigeants par Abdelaziz Belkhadem il y a de cela plusieurs semaines déjà. Dans son discours prononcé jeudi le secrétaire général du vieux parti a brandi une ferme menace à l'encontre de tous ceux qui font fi des statuts et du règlement intérieur du parti. « Il n'y aura plus aucune indulgence, le règlement sera appliqué dans toute sa rigueur. Cela est désormais le cas depuis le 9e congrès » a-t-il en effet martelé sous les applaudissements de l'assistance. Et d'ajouter : « Cela n'est pas une menace, mais juste un rappel de la nécessité de faire prévaloir la discipline. Le débat devrait se faire à l'intérieur des structures du parti et non dans la presse ». L'orateur, qui a persisté à dire que tout va bien au FLN et qui s'est attaqué à ses détracteurs avec véhémence, a indiqué que les problèmes ont commencé au lendemain du 9e congrés et surtout après composition du bureau politique. En d'autres termes les animateurs du mouvement du « Redressement et de l'authenticité » et tous les mécontents, comme Salah Goudjil ou Abderrazak Bouhara, ont commencé à s'agiter lorsqu'ils ont été écartés de la plus haute instance exécutive du parti. Le mouvement du « Redressement et de l'authenticité », au sein duquel figure plusieurs cadres du parti est surtout animé par des députés et des sénateurs. Il s'est doté d'une structure centrale, a installé des cellules locales et a suscité l'adhésion de nombreux militants et cadres. El Hadi Khaldi, qui est ministre de la Formation professionnelle, et Seghir Kara, sont allés jusqu'à demander le départ de Belkhadem. Par ailleurs le comité central a aussi décidé de changer la composante de la commission de discipline puisque Mahmoud Khoudri, ministre des Relations avec le Parlement, et Mohamed Bourayou, ont été remplacés par Mohamed Laoufi et Ryad Annane.