«Le problème qui se pose au parti du Front de libération nationale (FLN) ne réside pas au niveau de la candidature pour la présidentielle de 2014», nous a déclaré Mohamed Seghir Kara, chef de file des redresseurs. C'est sa réponse à Abdelaziz Belkhadem qui a annoncé ce jeudi, à Zéralda, le soutien du parti à la candidature du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, pour un quatrième mandat en 2014. La décision a été interprétée comme une tentative de mettre de l'ordre dans la maison FLN. «Belkhadem qui a centré son intervention sur cette candidature, afin d'écarter tout danger venant de la part du mouvement de redressement, semble se tromper d'arguments», indique M. Kara, ajoutant que les militants redresseurs sont «pour une meilleure application du programme du président de la République». «La prochaine présidentielle n'est pas ce qui a motivé notre mouvement», déclare-t-il. M. Kara précise par ailleurs que «le mouvement de redressement n'est pas l'œuvre de Kara, Khaldi, Abada ou autres… il est adopté par les militants du parti au niveau de toutes les wilayas avec un nombre important, et les militants demandent ni plus ni moins qu'une meilleure application du règlement intérieur et des statuts du parti sur le terrain». Pour terminer, Mohamed Seghir Kara dira que «l'actuel secrétaire général du FLN a mis tous les moyens le week-end dernier pour obtenir la présence des membres du comité central à Mazafran, que ce soit sur le plan hébergement ou déplacement». Ce n'est pas une question de nombre, précise M. Kara : «Le problème réside dans les résolutions qui ont découlé de cette réunion du comité central et de son ordre du jour, alors que le taux de participation reste facultatif dans ce genre de rendez-vous.» Il y a 50 membres qui se sont absentés, selon Kara, «et non pas 17 comme l'a annoncé Belkhadem». Pour terminer, le chef de file des redresseurs annonce que son mouvement rendra publique une déclaration dès cette semaine, par rapport au gel de son activité et celle d'El Hadi Khaldi au sein du parti.