Les négociations entre les six médiateurs internationaux (Russie, USA, Grande-Bretagne, France, Chine et Allemagne) et Téhéran sur son programme nucléaire pourraient se poursuivre, selon la presse turque qui cite des membres de la délégation d'Iran à la rencontre d'Istanbul. L'échec de ce round avoué à demi-mot par les six, qui soutiennent que le bilan sera d'abord dressé par la chef de la diplomatie européenne, Catherine Ashton, et ensuite par le secrétaire du Conseil suprême de la sécurité nationale (CSSN) de la République iranienne, Saïd Jalili. Néanmoins, aucune date n'a été avancée pour la suite des pourparlers d'Istanbul. Plusieurs pays occidentaux, Etats-Unis en tête, soupçonnent l'Iran de chercher à se doter de l'arme nucléaire sous le couvert d'un programme civil mené, selon Téhéran, à des fins pacifiques. L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) et les six cherchent depuis 2003 à obtenir que l'Iran renonce à ses travaux d'enrichissement d'uranium qui constituent une menace pour le régime de non-prolifération nucléaire. Pour sa part l'Iran appelle à respecter son droit de développer le nucléaire civil. «N'importe quel accord entre l'Iran et la communauté internationale doit reposer sur ce droit», a déclaré M. Jalili, lors de la clôture de la rencontre à Istanbul.