Le sélénium (Se) intervient notamment sur le fonctionnement de l'hormone thyroïdienne. Constituant indispensable de certaines enzymes anti-oxydantes, il participe également à la lutte contre les radicaux libres, considérés comme les «agresseurs» de nos cellules et de notre ADN. Le sélénium (Se) intervient notamment sur le fonctionnement de l'hormone thyroïdienne. Constituant indispensable de certaines enzymes anti-oxydantes, il participe également à la lutte contre les radicaux libres, considérés comme les «agresseurs» de nos cellules et de notre ADN. S'il exerce un effet stimulant sur notre système immunitaire, le sélénium peut être toxique à (très) fortes doses. Mais il en faut pour cela plus de 900 µg par jour, – le µg est un millième de milligramme… – alors que l'apport journalier recommandé (AJR) est de 55µg/j, chez l'adulte. En France, on consomme environ 40µg/j, soit deux à trois fois moins que dans certains pays d'Amérique du Nord ou du Sud où les sols sont bien plus riches en sélénium qu'en Europe. Présent à l'état naturel dans les sols et les roches donc, le sélénium se retrouve ensuite dans la chaîne alimentaire via les végétaux dans lesquels il s'accumule, et les animaux qui les consomment. Les aliments qui en sont les plus riches sont les produits carnés tels que les rognons de bœuf, mais aussi les fruits secs (particulièrement les noix), les poissons (thon cru, calmar, limande…), les fruits de mer (huîtres…) et les céréales.