Les élèves des écoles préparatoires sont en grève depuis plusieurs jours. Pour connaître les raisons de ce débrayage, nous avons contacté M. Rahmani, coordinateur du Conseil national de l'enseignement supérieur (Cnes) lequel a confirmé la tenue de la grève. A propos de la raison de cette action, certaines sources ont indiqué qu'elle est due à une décision de suppression des écoles préparatoires émise par le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. «Il est tout à fait illogique que le ministère prenne une telle décision, alors que l'année universitaire vient de débuter», devait affirmer le coordinateur du Cnes, ajoutant que «le ministre avait ordonné une série de rapports aux commissions ayant trait aux réformes». Selon une source sûre rapportant cette information relative à cette fermeture et le dispatching des étudiants vers les universités, le coordinateur a totalement infirmé cette information, indiquant néanmoins que «les raisons de la grève sont liées au manque de moyens didactiques, pédagogiques, logistiques et autres». Il est à rappeler que ces écoles préparatoires aux grandes écoles comme l'Ecole nationale supérieure des travaux publics, l'Ecole supérieure polytechnique ou l'Ecole supérieure d'architecture ont été lancées il y a deux années. Des classes préparatoires ouvertes au profit des meilleurs bacheliers. «Nous avons reçu des informations qui stipulent que le ministère veut fermer les écoles et nous orienter vers les universités et le système LMD», explique un étudiant qui évoque «le flou total dans lequel les étudiants concernés se trouvent». Il sied de savoir que 10 écoles préparatoires et deux classes préparatoires intégrées ont été mises en place, venant renforcer le réseau universitaire algérien qui compte 84 établissements d'enseignement supérieur répartis dans 46 wilayas