Le projet de dédoublement de la voie ferrée Annaba-Ramdane Djamel, dont la livraison était prévue pour le début de l'année 2010, est au centre de nombreuses consultations entre les parties concernées, à savoir les wilayas traversées par ce tronçon de 96 km et les sociétés filiales de la SNTF. Celles-ci ont débattu récemment des moyens à mettre en œuvre pour lever les contraintes qui entravent l'avancement des travaux et de relancer le projet au plus tôt. Les responsables du projet ont fait part des contraintes qui continuent d'entraver l'avancement des travaux. Ils ont ainsi obtenu les autorisations nécessaires pour l'exploitation des différents matériaux, tels que le tout-venant et le sable provenant de 7 gîtes d'emprunt pour lesquels la wilaya a demandé une mise en adjudication spéciale. Par ailleurs, une convention a été signée avec une des filiales de l'entreprise Sonelgaz pour le déplacement des lignes électriques de moyenne et de haute tension. Il en a été de même s'agissant du déplacement des réseaux téléphoniques en fibre optique, l'étude et l'établissement de devis étant en cours d'élaboration par Algérie Télécom. Par ailleurs, toutes les constructions situées sur le tracé de la voie ferrée, et qui sont au nombre de 98, seront déplacées et leurs propriétaires indemnisés conformément à la loi régissant les expropriations pour cause d'utilité publique, a-t-il été décidé à l'issue de ces consultations, auxquelles a été associée l'Agence nationale d'études et de suivi de la réalisation des investissements ferroviaires (Anesrif). Il a ainsi été rappelé l'importance de ce projet structurant, qui consiste en la mise à double voie et modernisation des installations de la ligne ferroviaire Annaba-Ramdane Djamel. Le projet de voie ferroviaire Annaba-Ramdane Djamel, qui s'étend sur 96 km et qui passe par plusieurs agglomérations des wilayas de Annaba et de Skikda, avait enregistré des arrêts répétés que l'on a expliqué par des raisons d'ordre technique. Mobilisant une enveloppe financière de plus de 40 millions de dinars, le projet est actuellement réalisé à 23 %. Une fois réalisée, cette ligne qui se compose d'une voie principale de 106 km et d'une autre de service de 38 km permettra, à terme, la circulation de trains roulant à 160 km/heure. Elle devra également répondre au développement agricole, industriel et commercial de la région. Pour les initiateurs, le projet constitue, entre autres stimulants, l'un des facteurs prédominants du développement économique et social du pays.