Une totale anarchie règne au service de l'état civil de la commune de Rouiba notamment après le transfert de celui-ci vers les locaux de la daïra. Et pour mettre fin à la pression sur ce siège, les usagers réclament la réalisation d'un nouveau siège et l'informatisation du service en question. Le service de l'état civil connaît les affres d'une anarchie sans pareille. En effet, l'exiguïté de l'endroit et la médiocrité des prestations offertes ont été à l'origine. Les citoyens sont ainsi contraints de suivre la file d'attente pour délivrer un simple document administratif ou sa légalisation. Alors pour affronter ces longues chaînes qui se forment, il faut se lever tôt et s'armer de patience, témoignent certains usagers qui déplorent le climat de désordre que connaît cette structure. Le transfert du service de l'état civil vers la structure en question (daïra) est à l'origine de cette pagaille, explique un agent de guichet. En effet, les agents s'avèrent dépassés par cet afflux ininterrompu des demandeurs de documents. Il est impossible, ajoute-t-il, de répondre à la demande du nombre fou de citoyens qui s'y rendent quotidiennement. De son côté, le chef de service de l'état civil déclare que le manque d'infrastructures qui s'ajoute à la vétusté du siège de la commune qui remonte à l'époque coloniale, sont à l'origine de cette situation. La solution, selon celui-ci, réside dans la réalisation de nouvelles annexes au niveau de certains quartiers notamment ceux qui connaissent une population très dense, comme Les Orangers et Benchoubane. Outre l'informatisation du service qui va contribuer à l'amélioration des prestations qualifiées de médiocres par la plupart des riverains.