Des logements sociaux en instance d'attribution ont été squattés,début janvier, dans le contexte des troubles qu'a connus la wilaya de Béjaïa. En tout, ce sont quelque 510 logements sociaux qui ont été occupés illégalement, individuellement ou en famille. Ces logements se trouvent toujours occupés, et les pouvoirs publics n'ont pas encore procédé à l'expulsion des indus occupants, arguant que la situation reste toujours précaire, suite aux derniers événements qu'a enregistrés le pays. Les localités touchées par le squat sont : Akbou, avec 495 logements sociaux indûment occupés, El Kseur 10 logements et enfin Aït R'zine avec 5 unités. Les indus occupants ont fait expressément savoir qu'ils ne comptent pas quitter ces logements, comme ceux d'Akbou, qui ont manifesté dernièrement, en faisant entendre bruyamment que les logements «leur reviennent de droit». Cette situation a failli replonger l'APC d'Akbou dans la crise, avec la démission du P/APC. C'est devenu une rengaine dans la région où à chaque manifestation et heurts violents, des individus profitent de l'occasion pour squatter des logements qui ne leur reviennent pas de droit. Des pratiques qui décoiffent sont apparues, comme à Akbou où des logements sont vendus entre 50 000 et 150 000 DA l'unité. Des prix défiant toute... imagination !