Le mouvement de contestation des étudiants en sciences et techniques du centre universitaire de Bordj Bou Arréridj a connu une escalade hier avec la fermeture des autres instituts. Cette décision des contestataires a perturbé le déroulement des examens prévus hier. Beaucoup ont dû rebrousser chemin même s'ils n'ont pas manqué de se plaindre au rectorat. Même les employés et les enseignants ont été empêchés de se rendre dans les différents départements. Le recteur que nous avons joint au téléphone a rappelé qu'il s'est déplacé sur les lieux pour demander aux contestataires de se limiter à l'arrêt des cours. Empêcher les employés de travailler est antidémocratique et anticivilisationnel, a-t-il ajouté. Mais les grévistes ne l'ont pas écouté, a-t-il dit. Certains l'accusent même de les avoir agressés. Ce qu'il réfute catégoriquement. Le responsable, qui rappelle que le problème posé est national, annonce qu'une réunion avec le ministre doit avoir lieu jeudi pour discuter de la question. En attendant, les contestataires campent sur leurs positions. Même les amphithéâtres et les salles de cours sont vides. Rappelons que les grévistes qui ont déclenché leur mouvement jeudi exigent de bénéficier du statut d'ingénieur d'Etat à l'instar des étudiants des grandes écoles.