Décidément, le problème du logement touche une grande partie de la société, car même les ex-militaires victimes du terrorisme dans la wilaya de Sidi Bel Abbès en souffrent. Dans une lettre, une vingtaine d'invalides d'un groupe de 55 ex- militaires expliquent qu'ils n'arrivent toujours pas à avoir un logement, ni dans le cadre social ni par leurs propres moyens, car d'après l'une des victimes, à maintes reprises, des demandes de logement ont été déposées dans la cadre social, sans succès. La situation de la quasi-totalité des pétitionnaires se ressemble. Ce sont des pères de famille qui ont survécu à la décennie noire et qui, avec un salaire moyen, n'arrivent pas à payer une location la plus abordable possible, ni se permettre un logement LSP ou autres, soulignent-ils dans leur lettre. En plus du manque de moyens financiers, leur état de santé ne leur permet malheureusement pas d'accéder au monde de travail. «Pour des raisons de santé, l'ensemble des ex-militaires ne peut plus exercer aucun autre métier qui leur permettra d'avoir un gain en plus.» Nos interlocuteurs interpellent les hautes instances de l'Etat pour leur venir en aide en vue d'acquérir un logement et améliorer leur situation sociale.
