«Le Syndicat national autonome des personnels de l'administration publique (Snapap) a demandé au ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales la publication, dans les plus brefs délais, du nouveau statut particulier des fonctionnaires des communes», a affirmé hier, lors d'une conférence de presse à Bab Ezzouar (Alger), le président de la fédération chapeautant cette catégorie d'employés. Cette doléance a été prise en compte par le département de tutelle. Une rencontre de travail a eu lieu jeudi au siège du ministère de l'Intérieur. Elle a regroupé la Fédération nationale des fonctionnaires des communes (Fnfc), affiliée au Snapap, et la direction centrale des statuts, dépendant du même ministère. A l'issue de cette réunion, des accords de principe ont été débattus, lesquels ont été acceptés par la tutelle. Le premier concerne la publication dans un délai proche du nouveau statut particulier des fonctionnaires des communes, qui contient 374 articles et 8 branches. Ce statut demeure jusqu'à l'heure d'aujourd'hui en attente au niveau de la Direction générale de la fonction publique (Dgfp). Deux nouveaux points ont été apportés au futur statut particulier en question. «Il s'agit de l'intégration des anciens conseillers techniques qui activaient au sein des communes. Leur nombre avoisine les 30 000 cas», a indiqué Azzedine Halassa, président de la Fnfc. Et d'ajouter : «Les agents d'administration seront classés dans la catégorie 7 et les corps communs dans la catégorie 6 dans la grille de la Fonction publique.» D'autre part, «des professions seront elles aussi dotées d'un statut particulier, entre autres le cadre travaillant dans les garderies d'enfants, les bibliothèques communales, ainsi que les agents d'hygiène et de sécurité», a indiqué M. Halassa. Sur un autre point, 6 nouveaux centres de formation d'agents communaux, en plus de trois autres déjà existant, seront ouverts bientôt. M. Halassa a par ailleurs évoqué l'entame de futures discussions avec les autorités concernées, car invitées par le ministère, pour l'introduction de nouvelles primes et indemnités. La première qui sera proposée est «la prime de contagion». «Un conseil illégitime» Le président de la Fnfc a tenu à souligner que «le Conseil national des fonctionnaires des communes n'est pas affilié à notre fédération, ni de loin, ni de près. Il est illégitime. Le Snapap a d'ailleurs préparé un dossier pour ester en justice le prénommé Ali Yahia Mohamed, qui se revendique président de ce conseil. Il fera l'objet d'une plainte, à savoir l'usurpation d'identité».