Dans la majorité des cas, le diabète gestationnel disparaît à la naissance de l'enfant. Mais les femmes concernées par cette affection pendant leur grossesse vivront toute leur vie avec cette épée de Damoclès au-dessus de leur tête, même si nombreuses sont celles qui négligent cette éventualité. Selon une estimation, entre deux et 10% des femmes développent un diabète pour la première fois de leur vie au moment de leur grossesse. Ce diabète gestationnel expose la mère à un risque accru d'accouchement par césarienne et/ou prématuré, ainsi qu'à une pré éclampsie (hypertension). L'enfant peut dépasser les quatre kilos à la naissance. Il risque également une hypoglycémie néonatale, ainsi que de développer lui-même un diabète au cours de sa vie. Le taux de glycémie reprend un niveau normal quelques semaines après la naissance, mais les médecins insistent sur la nécessité de faire contrôler son taux entre six et douze semaines après la naissance pour en être sûr. 19% d'entre elles seulement s'étaient effectivement soumises à un dépistage, occupées qu'elles sont avec leur nouvelle famille. La bonne nouvelle, c'est que toute personne à risque de diabète de type 2 peut prendre des mesures simples pour éviter d'en arriver là, ou au moins retarder l'échéance : perdre entre 5 à 7% du poids de départ et pratiquer deux heures et demie d'activité physique par semaine. C'est également valable pour les femmes ayant développé un diabète gestationnel.