Le littoral annabi a été le théâtre jeudi matin d'un sinistre à bord d'un navire battant pavillon turc, qui a failli coûter la vie à tout l'équipage, n'était l'intervention aussi rapide qu'efficace des éléments de la Marine nationale. Le bateau Coca Rais, qui était en rade à la limite des eaux territoriales et qui avait des difficultés à faire face à une mer particulièrement agitée, était devenu la proie des flammes lorsque son capitaine a décidé de se mettre à l'abri dans une des criques du littoral et de lancer un signal de détresse. Aussitôt l'alerte déclenchée au niveau de la Marine nationale, un important dispositif de sauvetage, mettant à contribution deux remorqueurs dotés de lance-eau, des plongeurs et des secouristes, a été mis en branle pour porter secours au Coca Rais. Cette opération de sauvetage, la première du genre, a duré environ trois heures. L'intervention rapide des sauveteurs y est pour beaucoup dans l'extinction de l'incendie, qui s'était déclenché dans la salle des machines et qui était sur le point de se propager aux autres compartiments du navire, révèlent nos sources. Une vingtaine de matelots, sujets à des difficultés respiratoires, suite aux importantes émanations toxiques, ont été sauvés d'une mort certaine par les secouristes, affirment des sources proches de l'entreprise portuaire. Ces mêmes sources indiquent que toute l'opération a été menée par le biais du satellite COSPAS-SARSAT, un système international dont les hautes performances en matière de sauvetage ne sont plus à démontrer et dont l'Algérie est partie prenante, au même titre que les pays les plus développés à l'échelle planétaire, souligne-t-on.