En prévision du mouvement de grève annoncé pour aujourd'hui par les agents de la Sonelgaz, le groupe engage des discussions avec les syndicats, mais le hic, c'est que les agents, à travers toutes les régions, ne reconnaissent pas ces syndicats et revendiquent leurs dissolution entre autres. Dans un communiqué diffusé hier par la société de distribution d'électricité et du gaz de l'Est, il a été précisé qu'en «réponse aux revendications exprimées par les secrétaires généraux des syndicats et présidents de participation de l'ensemble des sociétés du groupe reconnus comme seuls représentants légaux des travailleurs de Sonelgaz, la fédération nationale des travailleurs des industries électriques et gazières lancera dans les prochaines jours des négociations collectives portées par la commission paritaire de négociation de rang supérieur». Une tentative selon les agents de faire pression et déstabiliser le mouvement de grève qu'ils ont décidé d'entamer aujourd'hui avec le maintien du service minimum, c'est-à-dire le service à travers les points stratégiques, notamment les hôpitaux. Tout en reconnaissant la légitimité de leurs revendications qui se résument à une revalorisation des salaires et des conditions d'exercice, les filiales du groupe Sonelgaz selon toujours le même communiqué, «sont appelées à entamer des concertations avec le partenaire social afin de regrouper et d'étudier les revendications soulevées par leurs agents eu égard aux spécificités de chaque entreprise». «Les propositions et les éventuelles décisions seront discutées dans le strict respect des procédures de négociations en vigueur», lit-on encore sur cette correspondance. Sans pour autant afficher un programme de ces rencontres, la SDE précise que «les représentants élus des travailleurs seront conviés aux négociations et devront rendre compte aux agents des résultats».