A l'instar de leurs collègues des autres régions du pays, les travailleurs de l'agence Sonelgaz d'Arzew ont observé hier un arrêt de travail qui a duré toute la journée. En effet, le collectif des travailleurs des secteurs exploitation et commercial de cette agence s'était rassemblé devant le siège de l'agence, brandissant des pancartes sur lesquelles ont pouvait lire «Nous demandons nos droits» «Nous sommes en arrêt de travail jusqu'à la prise en charge de nos revendications». La plateforme de revendications des protestataires compte plusieurs points dont la création d'un syndicat libre et le retrait de confiance à l'actuel conseil syndical, l'augmentation des salaires et le relèvement des primes avec effet rétroactif à partir de janvier 2008, l'attribution de primes et d'indemnités conformément à la réglementation en vigueur et la révision de la classification des primes de femme au foyer, de risque pour certains secteurs, de déplacement, de panier et du pécule de retraite, de quart de zone et d'ancienneté. La plateforme de revendications porte également sur la priorité au bénéfice au logement de fonction, l'amélioration des conditions de travail et enfin la révision de l'impôt sur le revenu global (IRG). Cet arrêt de travail a été également observé au niveau des agences Sonelgaz des autres cités et quartiers de la wilaya d'Oran, note-t-on. Par ailleurs, plusieurs dizaines de travailleurs de Sonelgaz ont observé à travers plusieurs agences de la wilaya de Boumerdès un mouvement de contestation pour réclamer l'augmentation de leurs salaires et l'amélioration de leur situation socioprofessionnelle. En effet, les agences de Thénia, Issers, Bordj Ménaïel, Boudouaou et Dellys ont été paralysées par l'action de protestation enclenchée par ses travailleurs pour faire valoir leurs droits. Ils ont réclamé, par ailleurs, l'octroi d'une prime afin d'améliorer leur situation sociale. Parallèlement à cette action, plus de 200 travailleurs de la station électrique de Cap Djenet ont observé, dans la même journée, un arrêt de travail pour réclamer l'alignement de leurs salaires sur ceux de leurs collègues des stations électriques de Tipaza et de Skikda. Ils ont réclamé le rétablissement de la prime de rendement individuelle et collective. Par ailleurs, les protestataires ont exigé le départ à la retraite à l'âge de 55 ans et un service de 25 ans.