Le transporteur de voyageurs par taxi et par bus est appelé à connaître un nouveau cadre juridique. C'est en tout cas ce qu'a déclaré jeudi le ministre des Transports, Amar Tou, à l'APN, lors d'une séance plénière consacrée aux questions orales des députés. Le ministre a en effet déclaré que ses services travaillaient sur l'élaboration d'un décret exécutif réglementant l'activité des taxis. Le décret, qui se substituera à la loi en vigueur en la matière, datant de 1993, permettra de définir les droits et devoirs des chauffeurs de taxi, a souligné M. Tou, cité par l'APS. Pour éviter d'entrer en conflit, comme par le passé, avec les professionnels de cette activité, la tutelle a pris ses dispositions. C'est ainsi que, d'après le premier responsable du secteur, l'élaboration de ce décret exécutif se fait de concert avec les syndicats des chauffeurs de taxi en vue d'en faire un texte juridique efficient permettant à la fois la prise en charge des préoccupations du client et du chauffeur. M. Tou a ajouté que son département s'attelait à l'élaboration d'un autre décret exécutif réglementant le transport des voyageurs par bus, sans autre précision. Lors de cette plénière, le ministre a été interpellé par un député sur «la mauvaise gestion du port d'Alger et l'engorgement de ce dernier». Dans sa réponse, M. Tou a récusé le terme «engorgement». D'après lui, le port ne connaît plus aucun engorgement depuis l'entrée en vigueur de la décision ministérielle qui a permis l'orientation de certains produits importés, les véhicules et les marchandises non conteneurisées, vers d'autres ports du pays que celui de la capitale. Avant l'application de la décision 2009, quelque 37 navires attendaient quotidiennement en rade, a affirmé M. Tou, ajoutant que «ce nombre a été réduit aujourd'hui à sept».